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l'euthanasie

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Message  Admin Jeu 9 Oct - 20:56

L'euthanasie

À l'origine, l'euthanasie désigne l'ensemble des moyens et recours permettant de soulager, d'abréger ou d'éviter l'agonie à une personne en fin de vie.
On emploie aussi le mot pour désigner l'acte d'aider une personne qui le souhaite, et quelles que soient ses motivations, à mourir. Dans ce cas, les termes plus appropriés sont plutôt l'aide au suicide ou le suicide assisté.
Un autre usage abusif du mot est son application aux soins palliatifs, qui ne visent jamais à hâter le décès ou éviter le prolongement de l'agonie des patients même si, pour soulager la douleur, il arrive aux soignants d'user de doses d'analgésiques ou d'antalgiques risquant d'anticiper la mort.

Les formes d'aide à la fin de vie:
1. l’euthanasie active désigne un acte volontaire en vue d'abréger la vie du patient.
2. l’euthanasie passive consiste à cesser un traitement curatif ou à arrêter l'usage d'instruments ou de produits maintenant un patient en vie et se distingue de l'euthanasie active par le fait qu'on n'utilise aucun moyen hâtant sa mort.
3. L’euthanasie indirecte (appellation contestée) consiste en l'administration d'un produit qui risque d'entraîner la mort (analgésique ou antalgique) sans que le but recherché soit ce décès.
4. l’aide au suicide qui peut prendre deux formes: l'aide par fourniture de moyens et le suicide assisté où, à la demande expresse d'une personne n'étant pas en état de réaliser le geste par elle-même, un tiers le commet en ses lieux et place. Dans ces deux cas, il faut que la demande émane de la personne, sinon c'est de l'incitation au suicide.

Les conditions de cette aide à la fin de vie:
1. Euthanasie volontaire : lorsqu'un individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande ;
2. Euthanasie non volontaire, acception 1 : lorsqu'un individu n'a plus la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir mais a précédemment exprimé une telle volonté ;
3. Euthanasie non volontaire, acception 2 : lorsqu'un individu n'a plus la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir ou de s'y opposer et qu'on ignore quelle aurait été sa volonté ;
4. Euthanasie involontaire : effectuée contre le gré d'un individu, celui-ci étant conscient et s'opposant formellement à cette décision.
Les deux derniers cas ne ressortent pas proprement de l'euthanasie dans une acception stricte, même si le cas 3 entre dans l'acception élargie de « fin de l'acharnement thérapeutique ». En revanche le dernier cas est très contesté, notamment sur un plan pénal, et pour les affaires judiciaires les plus récentes qui ont eu lieu dans les pays ayant une approche libérale de la question, est le seul ayant débouché sur des peines de prison ferme.

Législation et pratique judiciaire :

La majorité des États ne reconnait pas ou interdit l'euthanasie et les autres formes d'aide à la fin de vie, mais dans beaucoup d'entre eux, notamment en Europe et en Amérique du nord, il existe une tolérance implicite ou explicite à l'encontre de ces pratiques, pour autant qu'elles se déroulent dans un cadre règlementé.
- L'euthanasie est autorisée, sous conditions, dans certains pays européens, comme la Belgique et les Pays-Bas, pour certains malades atteints de maladies incurables.
- En Suisse, si l'euthanasie reste interdite, le suicide assisté est en revanche autorisé dans les mêmes conditions que pour les deux pays mentionnés, par le biais de l'association Exit Suisse. (Autres Associations : Exit International, Dignitas, La Chrysalide ...)
- En France, si la loi réprime formellement l'euthanasie et le suicide assisté, entre 1998 et 2005 les textes réglementaires et législatifs ont cependant élargi les possibilités de cessation de l'acharnement thérapeutique et étendu les droits du malade « à une fin digne »; et dans la pratique judiciaire, la plupart des affaires ressortant de ces questions donnent le plus souvent lieu, depuis le début de la décennie 2000, à des non-lieux ou à des peines symboliques.

Arguments pour et contre l'euthanasie :

Réticences et oppositions :
Interdit par de nombreuses religions :
-l'homme ne dispose pas de sa vie : elle est un don (christianisme et islam par exemple) ;
-risque de dérapage :
-pressions financières sur le malade à cause du coût élevé des soins pour les proches ;
-pressions financières pour les plus pauvres, qui risquent de « préférer » mourir rapidement
-pressions morales de la part des proches ;
-difficulté de changer d'avis à partir d'un certain point (inconscience) ;
-interférence fréquente entre les notions de souffrance du patient et de souffrance de l'entourage ;
-idéal pour dissimuler un meurtre ;
Risque de dérive :
-eugénisme, sélection des individus par rapport à une conception de la vie bonne ;
-par suite, peut devenir un instrument de domination sociale ;
-sans compter les héritiers qui peuvent en profiter pour accélérer un -héritage ;
-inutilité : Une partie des médecins estime que les progrès en matière d'antidouleurs et de tranquillisants (soins palliatifs) rendent l'euthanasie inutile.
-incapacité de décider, la décision peut être prise par quelqu'un d'autre.

Tolérances et acceptations :
Dignité humaine :
-les mourants dans les sociétés modernes sont abandonnés à l'hôpital et leurs souffrances sont peu prises en compte par les médecins ;
-évite la clandestinité du geste ; de fait, le geste étant encadré, évite aussi les dérives ;
-la maladie est perçue comme une dégradation inacceptable par le patient;
-la maladie peut entraîner des altérations des facultés psychiques (raison et volonté en particulier) sur lesquelles reposent les valeurs morales de l'Occident ;
-fin de la souffrance ;
-l'Homme est seul titulaire des droits associé à son corps, seul maître de sa vie ; c'est la simple application de la liberté individuelle. Il doit être le seul à décider de ce qu'il veut faire de son corps mais aussi de son esprit, c’est-à-dire de ce qui fait qu'il existe en tant qu'Homme.
Juridiquement, le corps humain, considéré comme une "chose sacrée", est un élément extrapatrimonial. il ne peut donc être question de propriété de celui-ci. Ceci résulte des principes d'indisponibilité du corps humain et de l'état des personnes contenus dans le Code Civil (art. 16).
-liberté de choix du malade, qui sait mieux que quiconque ce qu'il désire.
Cela permettrait aussi d'éviter l'acharnement thérapeutique régi et interdit par la loi Kouchner du 4 mars 2002
-dépendance très importante ou totale de l'aide d'autrui.
-sentiment d'inutilité sociale.
-la maladie est une épreuve difficile à surmonter donc ne pas trouver une solution à la pathologie est encore plus dure.

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Messages : 58
Date d'inscription : 09/10/2008

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Message  lisa Dim 31 Juil - 17:28

bonjour je m' appelle lisa. J e suis ici pour voir comment peut on arreter l' euthanasie mercii de me revoier un mesage a l' adresse souvante : lisa.ordonez99@hotmail.com
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lisa
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