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Message  Admin Jeu 9 Oct - 21:08

LA PERSONNE HANDICAPEE



Aujourd’hui, la population française compte environ 3 millions de personnes handicapées que l’on peut répartir en trois grands groupes : les handicapés moteurs, mentaux, sensoriels.
Cependant, cette classification sommaire regroupe des personnes aussi différentes que le jeune accidenté de la route et le vieillard impotent.

Définition :
Il faut différencier la déficience, l’incapacité et les désavantages :
- Déficience : c’est l’altération d’une fonction ou d’une structure ; elle peut être anatomique, psychologique ou physiologique.
- Incapacité : c’est une réduction ou une perte fonctionnelle résultant de la déficience.
- Désavantage ou handicap : c’est la conséquence de la déficience et de l’incapacité dans la vie quotidienne. Remarque : le désavantage n’est pas forcement proportionnel à la déficience. Tout dépend de la norme de l’époque et de la situation de chaque personne.
- Définition du handicap : le handicap est la difficulté ou l’impossibilité pour une personne, de maîtriser une situation donnée, à la suite d’un déficit physique, psychique ou mental. (Il faut y rajouter l’environnement qui peut être une source possible de « handicap de situation ».

Les différents types de handicap :
Le handicap physique :
- Le handicap moteur : caractérisé par une atteinte d la mobilité et de la capacité d’agir. La lésion peut être cérébrale, spinal, musculaire ou articulaire. Il peut s’agir d’une amputation.
- Le handicap physique : lié à une maladie ayant une répercussion sur les capacités d’une personne (=cardiopathie grave, insuffisance respiratoire sévère…).
- Le handicap sensoriel : lié à une atteinte des organes des sens (= cécité).
- Le handicap mental : concerne des déficiences intellectuelles et/ou relationnelles.
- Les handicaps associés : le polyhandicap est l’association d’un ou plusieurs handicaps physiques et d’un handicap mental sévère. Le multi handicap est le cumul de plusieurs handicaps physiques.

Les causes des handicaps :
Un handicap peut être d’origine :
- Héréditaire (maladies génétiques, aberration d’un chromosome) ;
- Congénitale (ex : toxoplasmose ou rubéole pendant la grossesse) ou périnatale (traumatisme ou anorexie cérébrale à la naissance) ;
- Accidentelle (accident de la route, du travail, domestique…) ;
- Dégénérative, lié au vieillissement ou non (Alzheimer et autres..) ;
- Pathologique (hémiplégie suite à un AVC…)



Les conséquences sociales et psychologiques du handicap :
Sur la vie personnelle :
Comme tout individu, la personne handicapée a droit au respect de sa liberté de choix et de son intimité. Cependant, le handicap entraîne une prise de conscience et une réflexion, nécessaires à la personne pour se structurer par rapport à son atteinte. Les choix de vie, la projection dans l’avenir, les projets ne seront pas les mêmes pour une personne handicapée de naissance et pour celle victime d’un accident.
- Les troubles de l’identité : tout individu, au cours de son enfance et de son adolescence, structure, pour sa vie future, l’image de son corps. Une personne handicapée voit une image de son corps différente de celle des autres. Elle rencontre là une première impossibilité d’identification corporelle.
- La connaissance de son corps : nous entrons là dans le domaine de la relation à autrui.
La personne handicapée doit essayer de donner à l’autre l’image d’un corps sexué et désirable ; concrètement, elle doit, comme tout individu, soigner son image.
Sur la vie familiale :
Les réactions d’une famille seront très différentes en fonction de l’âge de la personne handicapée et de l’origine du handicap. Le handicap d’un enfant n’a pas les mêmes répercussions que celui d’un adulte ; la survenue d’un handicap accidentel ne sera jamais vécue de la même manière qu’un handicap de naissance.
- Le rapport de dépendance : il existe de manière très affirmée au sein de la famille.
Cette dépendance est physique mais aussi psychologique. Le handicap plonge la personne dans une situation de dépendance qu’elle ne pourra accepter qu’avec un apprentissage parfois très long. Les besoins de soins de nursing la mettent dans un état d’infantilisation.
- Les rapports au sein du couple suite à un handicap accidentel : impose au couple une épreuve qui remet tout en question : il y a un avant et un après. Si la personne handicapée doit apprendre à avoir un autre corps, le conjoint valide doit lui aussi découvrir ce corps différent et parfois mutilé.
La vie, les activités communes doivent être repensées en fonction du handicap. Seuls, la communication et le dialogue, peuvent permettre à ce couple de retrouver un équilibre.
Sur la vie sociale :
Les personnes handicapées ont le sentiment d’être mises à l’écart du fait de leur différence. Dans notre société, la place faite aux handicapés est encore trop marginale, et l’intégration sociale rarement atteinte. Toutefois, la personne handicapée doit élaborer son projet de vie, avec la volonté de vivre comme tout le monde.
Faire un projet de vie sociale sous-entend d’accepter le handicap, de l’assumer, dans la vie quotidienne, amis également le faire accepter aux autre et dédramatiser leur situation.
Sur la vie professionnelle :
- La personne handicapée désirant travailler : il s’agit d’une personne handicapée de naissance, ou tôt dans sa vie. Avant de chercher un emploi, elle a suivi une formation scolaire, universitaire ou professionnelle.
Elle a déjà été confrontée au problème de l’intégration sur les lieux de ses études, ce qui ne rend pas l’insertion professionnelle plus facile. Une fois son diplôme en poche, elle doit trouver l’employeur qui veut bien reconnaître sa valeur.
- Le travailleur devenu handicapé : la survenue du handicap vient remettre en question le devenir professionnel de la personne handicapée au sein de l’entreprise. Le poste qu’elle occupait n’est peut être plus compatible avec sa nouvelle situation. Il faut que la personne et son employeur réfléchissent çà une nouvelle orientation professionnelle.
- Mesures en faveur de l’emploi des personnes handicapées : la loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’embaucher 6 % de personnes handicapées. Mais elle prévoit de nombreuses portes de sortie pour ne pas se plier à cette mesure, comme les amendes à payer ou la possibilité de sous traiter, de faire travailler un CAT, plutôt que d’avoir des employés handicapés dan l’entreprise.
Depuis 2005, l’Agephip, qui récolte les amendes des employeurs refusant de se soumettre à la loi, n’utilise plus cet argent pour financer l’aménagement des locaux de l’entreprise en vue de l’embauche d’une personne handicapée. Ce changement risque d’être préjudiciable aux handicapées, dont l’embauche est désormais associée à un investissement matériel lourd.

La compensation du handicap :
Les aides techniques :
• Le fauteuil roulant permet l’indépendance du déplacement. La personne ne marche plus, mais elle « roule ».
• Le contrôle d’environnement par un boîtier électronique : par ce moyen, des personnes très dépendantes peuvent agir sur leur environnement : fermer et ouvrir portes, fenêtres, allumer la lumière, la télévision sans l’aide de quiconque.
• La canne blanche et/ou le chien d’aveugle servent à guider les aveugles lors de leurs déplacements. Dans certaines villes, les trottoirs sont équipés de bandes rugueuses qui sont aussi des repères
• Les aides à la communication permettent aux handicapés de rester des êtres de communication :
- la synthèse vocale permet de s’exprimer grâce à un mini-ordinateur synthétisant la parole en fonction des directives de l’utilisateur
- l’informatique est le moyen d’expression le plus utilisé par les personnes handicapées. Avec un minimum d’effort, elles peuvent écrire, travailler, apprendre. La frappe est aidée par des systèmes ergonomiques.
- Le télétravail : la personne travaille chez elle est reste en contact téléphonique avec son employeur. Cela fonctionne très bien pour l’interprétariat
L’aide humanitaire :
Elle est indispensable pour le grand handicapé. Aussi l’évaluation des besoins est particulièrement importante.
• Les besoins en personnel médical et paramédical mais aussi les besoins en auxiliaire de vie, garde-malade, aide ménagère, service des repas, qui vont assurer l’essentiel de la vie quotidienne.
• L’intervention de l’assistante sociale : l’opportunité de son intervention ne relève d’aucune évaluation : plus elle est spécialisée, plus elle est indispensable, et plus son rôle dépasse largement les aspects administratifs et financiers.

L’adaptation des transports :
• Des services, équipés de minibus aménagés pour recevoir des fauteuils roulants, se sont créés pour répondre à ce besoin de déplacement. Sur appel téléphonique, un transport peut être réalisé de porte à porte.
• Outre ces, services, certaines personnes possèdent leur propre véhicule aménagé.
• D’autres se font conduire par une tierce personne.
Les aides institutionnelles :
• outre les allocations, accordées par l’aide sociale aux handicapés, l’Etat et les collectivités locales ont créé des aides financières destinées à faciliter l’insertion des handicapés dans la collectivité :
- subventions aux services de transport d’aide à domicile ;
- subventions aux entreprises pour l’aménagement de poste de travail ;
- exonérations des charges sociales pour l’emploi d’une tierce personne ;
- prise en charge des travaux d’accessibilité des lieux publics.
• Il faut souligner la prise de conscience que représente la loi d’orientation en faveur des personnes handicapées. C’est une véritable reconnaissance des droits des personnes handicapées et des devoirs de la société envers eux.

Le droit face au handicap = « l’arrêt Perruche » et la loi de 2002 :
• Suite à l’affaire Perruche (enfant né handicapé à cause d’une erreur de diagnostic médical), la décision de justice a paru préjudiciable au statut des enfants handicapés (« être en vie et handicapé est un préjudice, il aurait mieux valu être mort plutôt que d’être né » : voilà comment la société a interprété ce jugement).
• La loi de 2002 sur le handicap a prévu que les conséquences du handicap devraient désormais être assumées par la solidarité nationale. Malheureusement, il n’y a toujours pas de décret d’application à cette loi pour prévoir les modalités de financement et d’attribution.
• Depuis début 2006, une nouvelle structure, la maison du handicap, est censée faciliter la vie des handicapés. Présente dans chaque département, c’est un guichet unique permettant à la personne handicapée de centraliser toutes ses démarches et d’être suivie par un seul et même interlocuteur. Elle est amenée à jouer le rôle d’évaluation jusqu’à présent attribué à la Cotorep puisqu’elle doit mettre en œuvre les différentes aides.

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