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fiche sur l'acharnement thérapeutique

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Message  Admin Jeu 9 Oct - 14:57

ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE

Définition :
L'acharnement thérapeutique désigne le maintien artificiel en vie d'un patient mourant pour lequel on n'a plus aucun espoir d'amélioration ou de stabilisation d'un état physiologique jugé précaire.
La personne ne peut plus vivre sans les machines ou les traitements douloureux que l'on met à sa disposition (respirateurs, médicaments avec de forts effets secondaires).

Acharnement thérapeutique et euthanasie :
La difficulté de la théorie de non-acharnement thérapeutique réside dans sa limite avec l'euthanasie. En effet, l'euthanasie consiste à conduire à la mort un individu malade.
La différence n'est pas sans intérêt car l'euthanasie est toujours punie par le code pénal français aux termes de l'article sur le meurtre.
L'euthanasie n'est donc aux yeux de la loi qu'un crime. De manière assez caricaturale, le non-acharnement thérapeutique peut se différencier par le fait qu'il consiste en une inaction : ne pas soigner un malade. Cependant, si débrancher une machine est une action, il s'agirait plutôt d'une euthanasie.

Questions soulevées :
Pour éviter que les soins ne deviennent de l’acharnement thérapeutique, il s’agit de concilier le respect de la vie avec l’usage des techniques audacieuses en chirurgie et en réanimation.
Il n’est pas question de remettre en cause le bien-fondé de ces actions, et si l’on ne devait sauver qu’un patient sur 10, cela vaudrait toujours la peine.
Mais de nouvelles questions surgissent :
• À quel moment décider de ne plus traiter et d’arrêter ces techniques ?
• Quelle est l’attitude qui respecte le mieux la vie : la poursuite de ces soins envers et contre tout (et contre l’avis du patient) ou l’attention raisonnée qui ménage les derniers instants d’un mourant ?
La première condition est d’ordre diagnostique. Pour décider d’interrompre une réanimation, il faut être certain que l’état du patient est tel que l’on ne peut raisonnablement espérer une récupération des principales fonctions.
Cette certitude est très difficile à établir et on comprend que les membres du corps médical cherchent à s’entourer du maximum de précaution avant de la poser.

Problèmes fondamentaux :
L’objectif visé est de permettre à quiconque de vivre sa mort comme il l’entend ; car le moment de la mort est une étape importante de la vie et il convient de permettre à chacun de la vivre pleinement, selon sa culture et sa foi.
Cet objectif soulève au moins 3 problèmes fondamentaux :
• Un problème légal : lorsqu’une personne est capable de s’exprimer, qu’elle est la portée de sa volonté de refuser certains soins ? Et quand elle est incapable, quelle est la valeur de sa volonté exprimée antérieurement (par écrit ou verbalement à sa famille) ?
• Un problème médical strict : Quels sont les moyens de prédire avec certitude une issue irréversible ?
• Un problème d’organisation des soins : Peu-on envisager, dans les hôpitaux, de laisser séjourner les familles auprès des mourants, leur donnant la possibilité d’être « aux petits soins » pour leur parents ? Peut-on faciliter l’organisation matérielle du maintien à domicile dans les derniers moments ?

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