sujet sur l'air

L’AIR


Définition :
L’air contient : 20% d’O2 et 80% d’azote. Il contient aussi :
• Des poussières inertes (débris minéraux, usure de matériaux…)
• Des poussières vivantes : acariens, pollens (sources d’allergies)
• Des bactéries dans les lieux publics (9 millions/m3), en milieu hospitalier (70 000/m3 d’air).
• De la vapeur d’eau (qui hydrate l’air) = degré hygrométrique.

Définition d’un air de qualité :
« C’est un air frais-sec-oxygéné-pur » : dépourvu d’une grande partie des poussières inertes et vivantes.
La survie des microbes dans l’air dépend de plusieurs facteurs : la température, l’ensoleillement, le degré hygrométrique (l’humidité est favorable à la survie des micro-organismes, les eaux stagnantes sont des réservoirs propices à la prolifération microbienne.).

Descriptif : les problèmes de l’air
=> La pollution atmosphérique : se définie comme la présence dans l’atmosphère d’un ou plusieurs produits en quantité suffisantes pour entraîner des effets mesurables sur la santé ou le confort des individus.
- origine : rejets industriels, domestiques (chauffage), circulation automobile (gaz d’échappement).
- principaux gaz polluants :
* dioxyde de souffre : combustion du charbon et pétrole.
* dioxyde d’azote : rejeté par les automobiles.
* monoxyde et dioxyde de carbone : rejets industriels, domestiques et automobiles.
* hydrocarbures : moteurs diesel et fumée du tabac.
* chlorofluorocarbures (CFC) : aérosols, extincteurs, mousses synthétiques et réfrigérateurs.
* méthane : dégagé par les décharges et lisiers.
=> Augmentation de la pollution dans les grandes villes : entraîne des effets néfastes sur la santé.
- chez l’être humain : destruction de l’hémoglobine, dérèglement du système sympathique et des troubles respiratoires, irritation des yeux. La pollution a favorisé le développement de certaines maladies comme : les allergies, bronchites, migraine …. Elle accroît le risque de cancers broncho-pulmonaire et une surmortalité cardio-vasculaire.
- chez le nourrisson : l’irritation du, système respiratoire favorise les bronchiolites et leurs évolutions en bronchiolites chroniques. Elle aggrave aussi la mucoviscidose.
=> Destruction de la couche d’ozone stratosphérique : les scientifiques ont observé une diminution importante et sans précédent de l’épaisseur de la couche d’ozone, dans l’hémisphère Sud, au dessus de l’Antarctique.
L’ozone est un filtre protecteur : il absorbe les ultraviolets les plus nocifs. Sa destruction peut donc augmenter les risques de cancers de la peau et favoriser des mutations au niveau de l’ADN.
Selon les estimations, le trou de la ouche d’ozone pourrait se combler d’ici à 2100, à la seule condition de respecter les protocoles internationaux.
=> Augmentation de l’effet de serre : il est à l’origine d’un réchauffement climatique conduisant à la fonte des glaciers et à l élévation du niveau de la mer. De fortes précipitations sont à l’origine d’inondations catastrophiques et de chutes de neige record.
Sur l’Atlantique, les ouragans et les tempêtes sont plus nombreux ; certaines régions du globe s’assèchent tandis que d’autres deviennent plus humides.

Les solutions :
=> Structures mises en place: cette lutte est entreprise par le ministère de l’Environnement et l’Agence française pour la qualité de l’air.
=> Les mesures :
- la France s’est engagée à :
* supprimer tous les CFC dans les aérosols et les circuits de réfrigération (accords de Montréal)
* recycler les déchets
* développer des énergies alternatives moins polluantes
* réglementer l’implantation des rejets insalubres
* mettre en place des zones de protection spéciales autour des grandes villes
* prélever des taxes sur les rejets industriels
*.rendre obligatoire le pot catalytique de voitures
=> La loi sur l’air : datant de 1996, cette loi reconnaît à chaque individu « le droit de respirer un air qui ne nuise pas à la santé ».
Elle impose :
- l’installation de capteurs dans les villes.
- la mise en place d’un plan de protection de l’atmosphère dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants.
- l’obligation de définir une procédure d’alerte en cas de dépassement des seuils de pollution (responsabilité des préfets).
=> Les solutions adoptées:
- baisse de la vitesse des véhicules de 20 à 30 Km/h les jours de pollution de niveau 3.
- développement des transports en commun.
- développement du ferroutage, covoiturage.
- identification des véhicules non polluants par une pastille verte (les seuls autorisés à circuler en cas d’alerte).
- gratuité du stationnement résidentiel les jours de pollution.
- crédit d’impôt pour encourager l’achat de véhicules propres : électriques, GPL, gaz naturel…

L’avenir : les effets du réchauffement climatique :
A l’échelle mondiale, les activités humaines et les modes de consommation moderne continuent à émettre beaucoup trop de gaz à effet de serre, malgré les mesures prises à la conférence de Rio en 1992 et lors du protocole de Kyoto en 1995.
=> Les catastrophes naturelles :
- il pourrait entraîner des modifications radicales du climat dans certaines régions : comme le cyclone sur les côtes portugaises en septembre 2005, le tsunami en Asie du Sud-est en décembre 2004, l’ouragan à la Nouvelle-Orléans en octobre 2005.
=> Les éco-réfugiés :
Des personnes obligées de quitter leur pays car les conditions climatiques ne les rendent plus habitable. Exemples : îles qui disparaissent du fait de la montée des eaux, zones qui se dépeuplent à cause de la désertification (avancée du désert sur les terres) qui concerne aujourd’hui 250 millions de personnes.
=> La déforestation :
Cette exploitation abusive menace certaines cultures humaines qui sont déportées ou disparaissent, elle fait perdre ses « poumons » à la terre et aggrave le phénomène des inondations.
Les quelques solutions retenues pour faire face à ces problèmes sont dérisoires et ne semblent pas tenir réellement compte de la gravité de la situation.